Dans un contexte régional marqué par les tensions géopolitiques et les tentatives de déstabilisation, la Coordination Nationale des Associations de Veille Citoyenne (CNAVC) s’affirme comme une force de résistance et d’organisation populaire au service de la souveraineté nationale. Réunie ce mardi 22 avril 2025 devant le mémorial Thomas Sankara, la CNAVC a réaffirmé une fois de plus son engagement envers la révolution burkinabè, tout en appelant à la vigilance populaire et à la solidarité sahélienne.
Face aux menaces internes et externes, la CNAVC a choisi une approche proactive qui consiste en la mobilisation citoyenne structurée en cellules de veille, un maillage social de proximité qui observe, alerte et sensibilise. Selon le président du mois, Honoré Samandoulougou, cette dynamique s’inscrit dans la volonté d’un peuple qui refuse d’être spectateur de son destin mais plutôt un acteur de sa propre sécurité et de la souveraineté du Burkina Faso.
Dans son discours, le président du mois ne laisse pas de place au doute. Le Burkina ne reculera plus. « À ces comploteurs au langage fourbe, aux habits d’agneaux et à la main sanglante, nous disons : plus jamais ça ! Le Burkina ne reculera plus. Et tout traître portera le poids de sa trahison », a-t-il martelé.
La présente conférence est aussi l’occasion de sonner l’alerte. Selon Honoré Samandoulougou, les ennemis de la souveraineté ne sont pas désarmés. Ils rôdent, ils conspirent, ils manipulent. Leurs relais locaux, marionnettes corrompues, œuvrent dans l’ombre pour saboter l’élan révolutionnaire du peuple burkinabè. « Mais qu’ils sachent ceci : le peuple n’est plus dupe », a-t-il déclaré, soulignant que depuis deux ans, sous la conduite du capitaine Ibrahim Traoré, le Burkina Faso a renforcé ses capacités de renseignements et de protection territoriale. À l’en croire, la récente tentative de déstabilisation démontre l’efficacité du dispositif.
La CNAVC ne se limite pas au territoire national. Elle va jusqu’à dénoncer l’incident où un drone malien aurait été abattu par l’armée algérienne et affirme son soutien indéfectible à l’Alliance des États du Sahel. « Nous dénonçons avec la plus grande fermeté l’acte d’agression inqualifiable perpétré à Tinzawaten, où un drone malien a été abattu par l’armée algérienne. Ce geste est une trahison, une insulte à la fraternité africaine, un acte de terrorisme d’État, masqué sous les habits d’une fausse neutralité. »

Au Burkina Faso, la veille citoyenne comme rempart contre l’instabilité et de lutte pour la souveraineté.
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