Une marée humaine a envahi la Place de la Révolution à Ouagadougou ce mardi 30 avril 2025. Sous un soleil de plomb, des milliers de Burkinabè ont répondu à l’appel de la Coordination nationale des associations de veille citoyenne pour réaffirmer leur soutien au capitaine Ibrahim Traoré, cible d’attaques jugées hostiles et infondées, provenant de l’étranger.
Dans une ambiance électrisante, rythmée par des chants patriotiques, des slogans et des pancartes, cette mobilisation intervient en réponse aux accusations du général Michael Langley, qui ont suscité une vague d’indignation au Burkina Faso et au-delà. Pour les manifestants, cette démonstration de solidarité aurait pu se prolonger sur plusieurs jours, tant elle reflète une volonté collective d’unité face aux pressions extérieures.
Le Premier ministre, Emmanuel Ouédraogo, s’est adressé à la foule avec des paroles fortes et assurées. Il a affirmé que le Burkina Faso reste debout, uni derrière un président qui incarne la souveraineté, la dignité africaine, et le refus catégorique de toute domination étrangère. Il a souligné que le capitaine Ibrahim Traoré, malgré les pressions extérieures et les manœuvres politiques menées contre lui, demeure inébranlable.
« Le capitaine vous dit que sa détermination et sa sérénité restent intactes. Que toutes ces manœuvres qui sont ourdies n’affectent en rien son moral », a-t-il déclaré. Il a ensuite mis en lumière le rôle central du peuple dans ce combat pour la souveraineté nationale. Selon lui, sans l’engagement populaire, aucune transformation durable ne serait possible. « Le capitaine puise son énergie dans votre mobilisation. Vous êtes l’une de ses sources d’énergie. Ce que les impérialistes ont oublié, c’est que 1987 n’est pas 2025. En 2025, les combattants de la liberté sont debout. Et nous allons faire corps pour défendre le capitaine Ibrahim Traoré. Camarades, plus que jamais, nous devons rester debout. Ce qui se passe ce 30 avril 2025 fait trembler l’impérialisme », a-t-il martelé.
Nombreux sont ceux qui, portés par l’élan national, ont mis de côté leurs obligations professionnelles pour répondre à l’appel. Pour eux, cette mobilisation n’était pas un simple rassemblement, mais une cause qui dépasse les intérêts individuels, un acte fort de résilience face aux manœuvres impérialistes et aux accusations du général américain Michael Langley.
« Nous sommes sortis aujourd’hui pour montrer au monde entier que nous sommes avec le camarade capitaine Ibrahim Traoré et que le Burkina Faso est en voie de construction », a déclaré Amadou Kaboré, un patriote visiblement ému par l’ampleur de la mobilisation. Pour lui, il ne s’agit pas simplement d’un soutien symbolique, mais d’un engagement profond pour la dignité du pays. « Les États-Unis sont pour les Américains, tout comme le Burkina Faso appartient aux Burkinabè. Nous n’accepterons plus que des voix étrangères viennent nous dicter comment gérer nos ressources ». Puis, d’un ton tranchant, il a ajouté : « Si certains n’aiment pas le capitaine, ils peuvent quitter le navire ». Selon lui, les Burkinabè ont choisi leur chemin et le suivront avec détermination.
Le meeting s’est conclu dans le calme, avec une invitation à renforcer la veille citoyenne, la solidarité nationale et la vigilance face à la guerre de l’information.