L’atelier de validation des projets de décrets d’application de la loi n040-2023/ALT portant réglementation du système de récépissé d’entreposage de produit agricole se tient du 17 au 18 avril 2025 à Ouagadougou. Durant ces deux jours de travaux, il s’agira pour les participants, venus de divers horizons, administrations publiques, institutions financières, partenaires techniques et financiers, de prendre connaissance des projets de décrets élaborés, de les examiner de manière approfondie et de parvenir à leur validation consensuelle.
L’objectif est d’aboutir à des textes pertinents, cohérents et applicables qui traduiront fidèlement les aspirations des acteurs du monde agricole et les ambitions du gouvernement en matière de modernisation des systèmes de stockage et de facilitation de l’accès aux crédits.
« Aujourd’hui nous franchissons une étape cruciale : celle de la validation participative de ces textes à travers un processus inclusif et consultatif » a déclaré Marc Sanon, conseiller technique, représentant le directeur de cabinet du ministère de l’agriculture burkinabé.
Il a saisi cette occasion pour exprimer sa gratitude aux autorités du département en charge de l’agriculture et à l’endroit des partenaires techniques et financiers pour leur soutien constant malgré les défis actuels du pays.
Une mention spéciale a été faite à l’endroit de l’AGRA pour avoir accompagné financièrement le processus.
Monsieur Sanon a également félicité les acteurs impliqués dans la conduite du dossier pour les résultats déjà obtenus et invite tous les acteurs à participer activement afin que cet atelier soit une réussite.
Selon Kam Ollé Arnaud, directeur général de la promotion de l’économie Rurale, l’enjeu principal de cette réforme est de rendre les systèmes de stockage plus fiables et plus efficaces afin de permettre aux producteurs de disposer des produits de bonne qualité, stockés dans de meilleures conditions. Par ailleurs, cette réforme permettra une meilleure organisation de la chaîne de commercialisation et en renforçant la sécurité alimentaire.
« Nous sommes aussi en train d’améliorer le dispositif, les infrastructures notamment la capacité de stockage des produits afin de disposer des produits de bonne qualité et aussi mieux organiser la commercialisation ».
Avec la validation de ces projets de décrets, le Burkina Faso se rapproche d’un système agricole moderne, mieux encadré juridiquement et plus équitable pour les producteurs. Le gouvernement espère donc à travers cette réforme renforcer la confiance entre les acteurs qui sont entre autres les agriculteurs, les institutions financières, les commerçants et ainsi contribuer à la transformation structurelle du secteur.