YAOUNDÉ – La Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC) mettra en circulation une nouvelle gamme de pièces de monnaie à partir du 5 avril 2025. L’annonce a été faite le 24 mars dernier par le gouverneur de la BEAC, Yvon Sana Bangui, lors d’une conférence de presse clôturant le Comité de politique monétaire à Malabo, en Guinée équatoriale. Cette initiative vise à moderniser les moyens de paiement et à améliorer la fluidité des transactions dans la région CEMAC.
Cette réforme répond à plusieurs objectifs stratégiques. Elle facilitera les échanges quotidiens en mettant à disposition des populations des pièces plus adaptées aux réalités économiques actuelles et renforcera la lutte contre la contrefaçon, améliorant ainsi la sécurité monétaire dans la sous-région.
Les nouvelles pièces seront conçues avec des matériaux plus résistants et intégreront des éléments de sécurité avancés pour garantir leur authenticité. La BEAC assure que cette réforme ne compliquera pas les transactions économiques de la population, mais améliorera la circulation fiduciaire et réduira les coûts liés à l’émission des billets de faible valeur.
Les autorités monétaires encouragent les populations et les acteurs économiques à se préparer à cette transition. La BEAC a prévu une campagne de sensibilisation pour informer les citoyens et les entreprises sur l’utilisation des nouvelles pièces, leur valeur et leur rôle dans l’économie sous-régionale.
Tous les acteurs économiques, tels que les banques commerciales, les institutions financières et les commerçants, seront impliqués dans cette transition afin d’assurer une adoption fluide et efficace des nouvelles pièces.
L’introduction de cette nouvelle gamme de pièces s’inscrit dans une dynamique plus large de modernisation du système monétaire de la CEMAC. Elle contribuera à réduire la dépendance aux billets de banque, souvent sujets à l’usure, et à optimiser la circulation monétaire dans l’espace économique commun.
Selon les experts monétaires, cette réforme favorisera une meilleure fluidité des transactions et l’inclusion financière, en particulier pour les petits commerçants et les populations rurales qui utilisent majoritairement les espèces pour leurs échanges quotidiens.
